Publié dans Editorial

Sévère mise en garde !

Publié le lundi, 10 janvier 2022

Sollicité, lors du petit-déjeuner contact tout récemment à Iavoloha, à s’exprimer sur le sort réservé aux hauts responsables (ministres ou gouverneurs) défaillants, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry a été clair et net. Une retouche ou un remaniement n’est pas encore dans l’ordre du jour. En effet, nommer un nouveau membre du Gouvernement nécessite un minimum de protocole en particulier de temps. L’opérationnalité d’un nouveau ministre demande au moins deux à trois mois. Le temps qu’il puisse monter son équipe technique. Ainsi, on risque d’arriver en fin de mandat alors que l’équipe gouvernementale n’est pas encore pleinement opérationnelle. Mais le Président n’écarte pas l’option d’un changement au sein de l’Exécutif dans le cas où la situation l’exige. On ne peut pas maintenir un élément improductif !
En ce qui concerne les gouverneurs, l’intervention du Président Rajoelina a été également sans équivoque. Les gouverneurs qui ne remplissent pas les conditions exigées pour le développement rapide du pays n’ont pas leur place dans le régime. Ils ont été nommés sous contrat clair et bien défini au départ. Le numéro un du pays va procéder incessamment à des évaluations et donc ceux ou celles qui n’atteignent pas les moyennes requises seront certainement remplacées.
En fait, il existe au sein du Gouvernement quelques membres qui n’arrivent pas à suivre le rythme.  Leurs performances laissent à désirer. D’autres manifestent une indifférence face aux critiques acerbes des détracteurs à l’encontre du régime notamment concernant les grands projets. RMDM et Bel-Air ne se limitent pas à la méchanceté dans le choix des termes utilisés pour remettre en cause la pertinence  du transport par câble dans la Capitale. Le Chef de l’Etat Rajoelina dénonce leur silence que l’on pourrait traduire en complicité ! Un flagrant délit inadmissible sur tous les plans ! Rajoelina déplore ainsi l’absence de la solidarité gouvernementale. Il a mis en garde sévèrement les déviants.
Même topo pour les gouverneurs. Le Chef de l’Etat leur a confié d’urgence la réhabilitation des infrastructures de base. Routes, centres hospitaliers, écoles et stades, etc. en piteux état se trouvent normalement au centre des préoccupations des autorités régionales. Des fonds spéciaux ont été alloués à leur disposition. Le Chef de l’Etat constate que certains parmi eux ne répondent pas aux attentes. Ils se trouvent en dessous des sollicitudes du pays. Le locataire d’Iavoloha adresse à leur endroit donc une sévère mise en garde.
Le régime Orange se trouvant à la croisée des chemins  n’a plus droit à l’erreur. L’année 2022 ne lui offre qu’une alternative « réussir ou mourir ». En effet, l’échec du régime durant cette année nouvelle signifie une déroute certaine pour l’année prochaine. Il n’y a pas de miracle !
L’attitude intraitable du Chef se comprend à travers la réalité non négociable. Le camp d’en face guette les moindres erreurs des tenants du régime. La bande à Ravalomanana Marc et les ténors du RMDM se congratuleront des défaillances si minimes soit elles commises par des hommes et des femmes ayant la manette du pouvoir en main.
La sévère mise en garde du Premier magistrat suprême du pays tombe à pic. Le temps n’est plus à la plaisanterie ni à la tergiversation. Que les non concluants s’effacent et laissent la place aux plus productifs.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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